samedi 28 février 2015

Avez-vous entendu respirer les couleurs ?



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SPIRALE ELLIPTIQUE


SPIRALE ELLIPTIQUE



Spirale elliptique doucement tu t'enroules

Et te déroules vers le gouffre du néant

Tu m'emportes au tempo de ton sang

Je me laisse guider follement saoule



Spirale du temps qui ne mène nulle part

Retour vers le futur siphon de l'éternité

Tu fais ton délice des horloges affolées

Tu visses dévisses et puis tu repars



Spirale logarithmique ou fleurs au vent

Spirale hélicoïdale du coquillage trouvé

Mystérieuse secrète pour la nuit des temps

Tu engloutis aspires ou resplendis de beauté



Qui es-tu vraiment le saura-ton un jour

Archimède a essayé de devenir ton ami

Tu as caché ton mystère pour toujours

Et je te cherche depuis partout où je fuis



Dans l'escalier de ce phare je te suis

Interminable ellipse aux rayons fous

Ton nombre d'or brille dans ma nuit

Tu fais partie de moi tu fais partie de tout
 






vendredi 27 février 2015

Toute âme est soeur d'une âme


« Toute âme est sœur d’une âme ;

le monde peut en vain un temps les séparer,

leur destin tôt ou tard est de se rencontrer

Mon cœur me l'avait dit : toute âme est sœur d'une âme ;
Dieu les créa par couple et les fit homme ou femme ;
Le monde peut en vain un temps les séparer, ...
Leur destin tôt ou tard est de se rencontrer ;
Et quand ces sœurs du ciel ici-bas se rencontrent,
D'invincibles instincts l'une à l'autre les montrent ;
Chaque âme de sa force attire sa moitié,
Cette rencontre, c'est l'amour ou l'amitié,
Seule et même union qu'un mot différent nomme,
Selon l'être et le sexe en qui Dieu la consomme,
Mais qui n'est que l'éclair qui révèle à chacun
L'être qui le complète, et de deux n'en fait qu'un.

Quand il a lui, le feu du ciel est moins rapide,
L'œil ne cherche plus rien, l'âme n'a plus de vide,
Par l'infaillible instinct le cœur soudain frappé,
Ne craint pas de retour, ni de s'être trompé,
On est plein d'un attrait qu'on n'a pas senti naître,
Avant de se parler on croit se reconnaître,
Pour tous les jours passés on n'a plus un regard,
On regrette, on gémit de s'être vu trop tard,
On est d'accord sur tout avant de se répondre,
L'âme de plus en plus aspire à se confondre ;
C'est le rayon du Ciel, par l'eau répercuté,
Qui remonte au rayon pour doubler sa clarté ;
C'est le son qui revient de l'écho qui répète,
Seconde et même voix, à la voix qui le jette ;
C'est l'ombre qu'avec nous le soleil voit marcher,
Sœur du corps, qu'à nos pas on ne peut arracher. »



16 septembre 1793.
Alphonse de Lamartine
 
 

vendredi 13 février 2015

Elle avait entendu ses cris silencieux


Elle avait entendu ses cris silencieux

Ces mots tus faisaient résonner le silence.
Chuchotés tout bas à l'oreille de l'absence,
Au creux du néant ils prenaient alors racines
Pour finir par fleurir un jour de façon divine.

Oh non il ne les criait pas à tous vents !
En son âme d'enfant ils les contenait
En son cœur d'homme il les cultivait
Pour un jour les libérer tout en souriant.

Ce jour là il avait ouvert la cage dorée,
La cage aux confidences murmurées,
Celle d'où s'échappent tout au loin
Des petits bouts de cœurs encor' éteints.

Il avait juste prononcé quelques mots,
Se délivrant enfin de ses mille maux.
Il avait alors laisser entrevoir sa vie
A travers le grand portail de ses cris.

Elle avait entendu ses cris silencieux
Et recollé ses petits bouts de cœurs.
Serrée dans ses bras sans rien dire,
Elle avait alors séché ses divins pleurs.


dimanche 8 février 2015

Ne me cherchez pas

ne me cherchez pasje me suis perdueenvahie par le blancendolorie par le froidj'ai marché longtempsmais je n'ai rien trouvésinon le néantle glaciall'immensitéje ne cherchais rienet pourtant j'ai sombrécar sombrer dans le blancc'est apothéotiqueou du moins je le pense

ne me cherchez pas
je me suis perdue
le chemin était sinueux
je l'ai suivi par mégarde
je n'ai pas fait attention
qu'il n'y avait rien
et que ce rien m'envahisssait
j'aurais dû comprendre
le blanc n'est pas une couleur


jeudi 5 février 2015

Emoi de SOIE


Emoi de SOIE

En cette SOIE-rée improvisée de tendre douceur
Le chaos en SOIE a assiégé son fragile cœur
Elle sourit émue et encore a-SOIE-ffée d'amour
Sur ces draps de SOIE crissant au mot toujours

Elle ferme les yeux et aper-SOIE son alter ego
Elle croit l'avoir reconnu ce SOIE-disant hidalgo
Elle laisse glisser lentement son déshabillé de SOIE
Dévoilant sa nudité d'un SOIE-r et tout son émoi

La fougue de l'instant étanche sa SOIE-f attisée
Elle laisse SOIE-gneusement ses chaînes exploser
Plus rien ne compte chez SOIE que cette folie
Folie d'amour folie de SOIE folie tant inassouvie

Perdus dans les délices du monde de la SOIE
Leurs corps enflammés n'ont alors plus le choix
Sublimant l'instant où SOIE-même rime avec je t'aime
Cet instant à SOIE où l'amour devient anathème

SOIE-yeuse soirée à tous ceux qui rêveront de SOIE
parce ce qu'ils n'auront plus vraiment le choix …. (…)...
 
Pensée d'un soie-r - le 05 février 2015