mercredi 27 mars 2013

Georges Sand m'a émue ...

           " Mais aurions-nous pu nous séparer ainsi ? Ne l'avons-nous pas tenté en vain plusieurs fois, nos coeurs enflammés d'orgueil et de ressentiment ne se brisaient-ils pas de douleur et de regret chaque fois que nous nous trouvions seuls ? Non, cela ne pouvait pas être. Nous devions en renonçant à des relations devenues impossibles, rester liés pour l'éternité."
        ( George Sand à Alfred de Musset - Venise -15 avril 1834 -)

« Ce que j'aime, je l'aime éternellement, dans le passé, dans le présent, dans l'avenir."
( George Sand - "Mauprat" -)
"... Je sais que je t'aime et c'est tout. Mais pas avec cette soif de t'embrasser à toute seconde que je pourrais satisfaire sans te donner la mort. Mais avec une force toute virile et aussi avec toutes les tendresses de l'amour féminin. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t'entourer de distractions et de plaisirs, voilà le besoin et le regret que je sens depuis que j...e t'ai perdu..."
( George Sand à Alfred de Musset - Venise - 15 avril 1834 -)

" Ne regardons pas en arrière, ne nous arrêtons pas où nous sommes. Si nous ne pouvons marcher, traînons-nous. Tant qu'il y aura de l'espace devant nous, il y aura aussi de l'espérance."
( George Sand - " Lettres à Marcie" -)
- Face à la mer à Palma de Majorque - 
«Je n'ai appris qu'une chose chez vous, c'est à aimer de tout mon cœur.»
(George Sand, "Histoire du véritable Gribouille")

«M'aimes-tu? Quand tu sens le fardeau de la vie, songes-tu qu'il te serait doux de te reposer sur mon sein? Désires-tu que ta destinée, sans se briser, puisse du moins un jour se rapprocher de la mienne? Sais-tu bien qu'à toute heure, dans vingt ans comme aujourd'hui, tu me retrouveras aussi fidèle, aussi attachée, si tu ne cesses pas de m'aimer !»
(George Sand à Michel de Bourges, 18 avril 1837)
    " Le paradis, c'est la fusion de deux âmes dans un baiser d'amour." George Sand

 
«Qu'importe qu'on ait cent mille ennemis si on est aimé de deux ou trois bons êtres?»
(George Sand à Flaubert, 15 mars 1873)
    « Répète-moi que ton affection m'a suivi partout, et qu'aux heures de découragement, où je me croyais seul dans l'univers, il y avait un cœur qui priait pour moi et qui m'envoyait son ange gardien pour me ranimer.»
    (George Sand, "Lettres d'un voyageur", à Jules Néraud) 
    " O vous qui lisez et qui n'écrivez pas ! vous ne savez pas combien le livre imprimé, et surtout réimprimé, parait insipide et froid à celui qui l'a écrit avec quelque émotion sur un papier encore vierge, au reflet de sa lampe solitaire."
    ( George Sand - "Lettres à Marcie" - Préface -) 
    " N'étant pas une nature de diamant, je n'écris pas pour les saints. Mais ceux qui, faibles comme moi, et comme moi épris d'un doux idéal, veulent traverser les ronces de la vie sans y laisser toute leur toison, s'aideront de mon humble exp...érience et trouveront quelque consolation à voir que leurs peines sont celles de quelqu'un qui les sent, qui les résume, qui les raconte et qui leur crie: "Aidons-nous les uns les autres à ne pas désespérer."
    ( George Sand - "Histoire de ma vie - Vème partie - Chapitre XIII -)
    " Elle (la troisième âme) sera le vrai lien, la vraie âme, la lumière, l'unité.
    Chacun de nous, à un degré quelconque, porte en lui cette troisième et suprême puissance, puisqu'il l'entrevoit, l'interroge, lui cherche un nom, et s'inquiète ...de son emploi; mais l'éclair a bien des nuages à traverser encore, et peut-être faudra-t-il ces crises sociales terribles où s'amasse la foudre, pour que l'homme, frappé de la vérité comme d'une flèche divine, découvre sa vraie force et remplisse enfin son vrai rôle sur la terre."
    ( George Sand - " Nouvelles lettres d'un voyageur - A propos de botanique " -)

    " L'amour d'une femme est comme la rivière, qui casse tout quand elle veut passer, et qui se moque des barrages et des empellements."
    ( George Sand - " Le meunier d'Angibault" -)
    " Elle avait surpris le secret de l'harmonie universelle. Ce monde inanimé qu'autrefois elle regardait sans le voir, elle le comprenait désormais; elle le peuplait d'esprits invisibles et son âme s'y élançait pour y embrasser sans cesse l'amour infini qui plane sur la création."
    ( George Sand - " André" -)
    " Oui, allons, la vie ne se perd pas, elle se déplace. Elle s'élance et se transporte au-delà de cet horizon que nous croyons être le cercle de notre existence. Nous avons les cercles de l'infini devant nous."
    ( George Sand - "Les chansons des bois et des rues - Nouvelles lettres d'un voyageur" -)
    «Mais que nous importent les hommes et les lois, si je t’aime encore aux bras d’un autre, si tu peux encore m’aimer, maudit et malheureux comme je suis de t’avoir perdue ! Vois-tu, Indiana, tu m’appartiens, tu es la moitié de mon âme, qui cherchait depuis longtemps à rejoindre l’autre.»
    (George Sand, "Indiana")
    " Je voudrais bien que l'on trouvât à l'âme de l'univers un autre nom que celui de Dieu, si mal porté depuis le temps des Kabires jusqu'à nos jours... " 

«Quand deux créatures identiques se rencontrent face à face, quand, après un jour de tête-à-tête, elles s'aperçoivent avec surprise et enchantement qu'elles peuvent passer ainsi tous les jours de leur vie sans jamais se voiler ni se contraindre, et sans jamais se faire souffrir, quelles actions de grâces ne doivent-elles pas rendre à Dieu! car il leur a accordé une faveur d'exception; il leur a fait, dans la personne de l'ami, un don inappréciable, que la plupart des hommes cherchent en vain.»
(George Sand à François Rollinat, 20 septembre 1834) 
«Le véritable artiste est celui qui a le sentiment de la vie, qui jouit de toutes choses, qui obéit à l'inspiration sans la raisonner, et qui aime tout ce qui est beau sans faire de catégories.»
(George Sand, "Teverino")
« Quelle chose faible et lâche que notre coeur quand nous en avons ouvert l'accès ! »
(George Sand, "Lettres à Marcie")
« Je pensai à notre amitié, j'eus des remords d'avoir laissé tant d'amertume entrer dans ce pauvre cœur. Je me rappelai les joies et les souffrances que nous avons partagées. Les unes et les autres me sont si chères, qu'en y pensant je me mis à pleurer comme une femme.»
(George Sand, "Lettres d'un voyageur", I) 
« Moi, je m'imagine qu'une belle fleur ne végète pas stupidement, sans éprouver des sensations délicieuses... Elles se demandent peut-être s'il y a des fleurs dans la lune, comme nous autres nous nous demandons s'il s'y trouve des êtres humains. Allons, Joseph, tu te moques de moi, et pourtant le bien-être que j'éprouve en regardant ces étoiles blanches n'est point une illusion. Il y a dans l'air épuré et rafraîchi par elles quelque chose de souverain, et je sens une espèce de rapport entre ma vie et celle de tout ce qui vit autour de moi."
(George Sand - "Consuelo" -) 
« — Nous sommes de vieux amis, et nous le serons toujours, si nous avons la sagesse de persister à nous aimer modérément comme vous me l'avez promis.
— Oui, le vieux proverbe: s'aimer peu à la fois, afin de s'aimer longtemps. »
(George Sand, "Teverino")
 
« Je ne t'aime plus, mais je t'adore toujours. Je ne veux plus de toi, mais je ne peux m'en passer.»
(George Sand à Alfred de Musset, janvier 1835) 
" Je crois moi, depuis longtemps, que nous avons 3 âmes: une pour diriger l'emploi de nos organes, une autre pour régler nos rapports avec notre espèce, une troisième pour communier avec l'esprit divin qui a nom l' Univers. Ste Beuve souriait quand je lui disais cela.
" 3 âmes, répondait - il, si nous pouvions être sûrs d'en avoir une !"
Je n'osais pas lui répliquer que nous en avions peut-être davantage."
( George Sand - "Les 3 rêves de Tamaris" -) 

« Quelle que soit ta haine ou ton indifférence pour moi, j'ai senti que j'avais mérité de te perdre et que rien n'est trop dur pour moi... Rien d'impur ne restera dans le sillon de ma vie où tu as passé, et celui qui n'a pu t'honorer quand il te possédait peut encore y voir clair à travers ses larmes et t'honorer dans son coeur où ton image ne mourra jamais."
( Alfred de Musset à George Sand - 1834)
« rêver le bonheur c'est l'avoir."
( George Sand - "Journal intime" - 1852 -) 
"Jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu; je suis noyé, inondé d'amour; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle; je sais que j'aime."
(Lettre d'Alfred de Musset à George Sand)















lundi 4 mars 2013

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Recueil de poésie en collectif d'auteurs, en commande chez mon éditeur sur ce lien :
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LES ABYSSES D'UN SONGE
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Teaser de présentation ici :
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