samedi 31 janvier 2015

mercredi 28 janvier 2015

Là, juste là...


Là, juste là...



Van Gogh avait su marier le bleu azuréen du ciel

avec le vert flamboyant des étendues de pins

d'un coup de pinceau de maître étirant l'essentiel

et enroulant les arbrisseaux ventés ainsi dépeints



Daudet avait grimpé tout en haut de ce chemin doré

serpentant au milieu des pins par une journée d'été

Il allait sûrement se reposer à l'ombre de son moulin

ou respirer la quiétude retrouvée du petit matin





Pagnol s'était assis juste là à écouter les cigales

Heureux d'imaginer au loin le château de sa mère

Il avait écrit chaque arbre d'une façon magistrale

Extrayant leur sève et exhalant leur parfum de terre



Montand était passé gravant sur ce pin son adage

Rappelant que le temps n'efface rien même au final

Tous avaient tant adoré les couleurs de ce paysage

les faisant valser ainsi réunies dans un ultime bal





Et moi je scrutais cette lune passagère reine de ces cieux

Venue éclairer ce tableau de ses rayons divins et dardant

J'attendais sous ce pin rêveur l'écureuil timide et curieux

Qui saurait me chuchoter doucement de profiter de l'instant
 
MG to MR  - Le 28 janvier 2015
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les gens

« Les gens,
c'est pas comme dans un jeu de quilles,
on les décore avec un pinceau
comme ça c'est plus joli quand on les voit tomber...
Non c'est pas comme ça
Les gens,
c'est pas comme dans un jeu de cartes,
on abat sa carte de cœur
espérant remporter d'un seul coup toute la mise...
Non c'est pas comme ça
Les gens,
c'est pas comme dans un jeu d'échecs,
on manie les pions avec délice
en tournant avec envie autour de la tour de la reine...
Non c'est pas comme ça
Les gens
c'est pas comme dans le jeu de marelle,
on saute à pieds joints dans leur vie
on atteint le ciel et on s'en va sans se retourner
Non c'est pas comme ça
Les gens,
on les aime ou on ne les aime pas
mais on ne joue pas avec
C'est comme ça »
CL à PV le 27 janvier 2015 - the end

 

dimanche 25 janvier 2015

Il était une FLAMME, il était une femme ...


Il était une FLAMME, il était une femme ...

Discrète et perdue au fond d'une sombre chapelle
Elle regardait danser la FLAMME d'une bougie
Sans parler sans sourire sans exister qui était-elle ?
La FLAMME vacillante la rappelait alors à sa vie

Placide et soumise tapie dans la triste pénombre
Cette FLAMME intérieure qui l'habitait criait
Nul ne l'entendait dans cette église si sombre
Sa FLAMME se mourrait et puis se réanimait

Ses yeux épris de cette beauté flamboyante
FLAMME de l'enfer FLAMME de flambeau
Elle s'en moquait elle n'était pas croyante
Sa FLAMME la dévorait effleurant sa peau

Et puis un jour elle s'est levée jusqu'à elle
Aux idées tout feu tout FLAMME elle a souri
La revanche avait sonné et paraissait si belle
Émue elle déclara alors sa FLAMME à la vie

La chaleur de la FLAMME envahit son cœur
Elle avait enfin le droit d'exister bien ailleurs
Depuis qu'elle attendait ce retour de FLAMME
Elle allait peut-être ouvrir ses yeux de femme

Sa FLAMME ne s'éteindrait plus elle était attisée
Elle avait une lumière à transmettre et à enseigner
Elle craqua une allumette et regarda la terre d'un soir
Au loin brillait non plus une FLAMME mais un espoir
 
Pensées du coin d'une bougie - 20 janvier 2015

JE VOULAIS TE DIRE ...


JE VOULAIS TE DIRE …

Je voulais te dire qu'ici aujourd'hui le monde sans toi
Ressemble si fort au monde dont tu me parlais parfois
Autrefois tu y as semé des couleurs à chacun de tes pas
Et je les arrose chaque soir même si tu ne le sais pas

Je voulais te dire que la nuit je scrute cette étoile là-bas
Celle qui réchauffait mon âme chaque fois que j'avais froid
Celle à qui tu inventais une histoire qui n'appartenait qu'à toi
La voie lactée brille encore de nos mots courant sur les toits

Je voulais te dire que souvent je souris en repensant à toi
Il m'arrive aussi de laisser couler de lourdes larmes d'émoi
Mais je t'imagine vivre heureux là-bas du côté de par chez toi
Tu me rassures et me console encore même si tu n'es plus là

Je voulais te dire que je veux être forte juste pour une fois
Fragile papillon essaie de déployer ses ailes vers l'au-delà
Tu dois bien le sentir au creux de toi mais tu ne le diras pas
Tu tairas cet indicible vol éphémère qui un jour nous lia

Je voulais te dire que je ne t'attends plus et je n'espère pas
Pourtant je scrute toujours cet horizon lointain et je reste là
La nuit je m'endors au pays des nuages où l'on volait parfois
Et dans mille ans encore nos rires y résonneront en éclats

Je voulais te dire que je ne sais plus comment te le dire …


emotional writings 
02 janvier 2015


 

jeudi 15 janvier 2015

AIM'ERAUDE FOREVER


AIM'ERAUDE FOREVER



Un soir il avait puisé toute sa force dans la profondeur de ses yeux verts

Il se souvient encore de ce regard émeraude qui lui transperça le cœur

Depuis ce jour ses pensées de jade tournent du vert pâle au vert clair

La nuit il rêve en multicolore et en revient toujours à la même couleur



Leurs sentiments dévastateurs s'étaient noyés dans un océan vert de gris

Ils s'étaient alors quittés pour s'oublier mais ils se pensaient encore si fort

Il avait bu du vert absinthe et puis du vert bouteille pour oublier ce mépris

Vert de colère ou vert de jalousie il finissait souvent par pleurer sur son sort



Il regrettait tellement l'insouciance rieuse de ses vertes années auprès d'elle

Il avait fini par se mettre au vert loin du monde et de ses turpitudes usuelles

Il peignait chaque instant de sa vie en vert oubliant qu'elle eût été si cruelle

Son espoir tirant enfin sur le vert il retrouva le courage de revenir vers elle



Ce soir il allait la revoir autour de quelques verts olive et d'un vert pistache

Elle avait ressenti son vertige au loin et entendu son cœur lorsqu'il criait

Les yeux fixés dans son vert d'eau elle était là l'attendant sans qu'il le sache

D'un regard furtif ils surent alors qu'ils étaient verts complémentaires à jamais

Vertes pensées d'un soir - 11 janvier 2015





lundi 12 janvier 2015

LIVRE D'OR ou PETITS MOTS IMPROVISES

LECTEURS

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mardi 6 janvier 2015

ROUGE


ROUGE …

Il faisait partie des trois primaires et on disait de lui qu'il avait du caractère
Il se prénommait ROUGE et jouait souvent avec ses amies les couleurs
Parfois ROUGE s'emportait de passion et devenait alors ROUGE de colère
Il avait du mal à se contenir, le ROUGE montait alors à son visage et son cœur

La chaleur émanait si fort de lui et nombreux sont ceux qui l'en admiraient
Il avait appris à porter le fer au ROUGE, ainsi avait-il imposé sa prestance
Le ROUGE montait parfois à ses joues et il devenait alors si timide à se révéler
Un soir il avait entraîné le ROUGE coquelicot dans une folle et fragile danse

Il savait devenir roi du luxe et ROUGE à lèvres perdu sur les rives de la féminité
Son cœur virait souvent dans le ROUGE de fragiles pétales en lèvres conquises
Grenat Pourpre Garance Vermillon Bordeaux Rubis Fuchsia et des amis par milliers
Meublaient sa solitude qui ne cessait de se creuser malgré tant d'amitiés exquises

Parfois on le nommait ROUGE sang ou ROUGE feu et il en devenait malheureux
Personne ne soupçonnait ses intimes émotions, pas même le vert son complémentaire
Alors il déroulait le tapis ROUGE à ses envies de vie et priait le soir tous les dieux
Pour qu'à l'orée du petit matin son ami le ROUGE gorge lui rendent ses idées claires.
Poésie inspirée - 29 décembre 2014
 

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