jeudi 17 avril 2014

LA TÊTE HAUTE


LA TÊTE HAUTE

Il y a des jours où tout s'écroule il y a des soirs où rien ne va
Et puis les jours se suivent et les soirs ne s'en relèvent pas
Il essaie d'oublier ce passé accroché aux épines de ses tracas
Mais il ne peut pas s'apaiser et lutte pour retrouver sa foi


Une liqueur de feu versée dans un grand verre et il titube alors
Il marche à cloche pied dans les méandres de sa vie sans effort
Il aimerait écrire ce soir mais aucun mot vil ou beau ne sort
Il crie alors si fort implorant la fée qui réglera enfin son sort


La nuit passe le jour se lève il ne sait plus quelle heure il est
Son univers se referme autour de lui comme un étau acéré
Il a tellement imaginé sa vie sourire et son futur briller
Désabusé par tant de fausseté et de médiocrité il se tait


Son silence apprêté fait écho à son âme belle et meurtrie
Nul ne peut pénétrer la prison lointaine de ce froid endormi
Sauf peut-être les étoiles qu'il aura ce soir une à une cueillies
Pour les ranger soigneusement au fond de son panier alourdi


Il les mélange silencieusement à quelques pétales de fleurs
Redonnant un parfum à toute la galaxie et ses planètes sœurs
Il a enfin retrouvé en son cœur toutes les raisons du bonheur
Les fleurs et les étoiles l'ont enfin salué à ses justes honneurs




C'était l'histoire du petit garçon aux étoiles qui le soir couché
Toute sa vie durant se confiait intimement à l'étoile du berger
Et qui le jour levé parlait le langage des fleurs et de la forêt
Ainsi il pourrait à jamais garder la tête haute et le cœur allégé














lundi 7 avril 2014

POUR MON AMI INTIME

POUR MON AMI INTIME

en écoute ici :
https://www.youtube.com/watch?v=WB6qEm0ToAw

On aimerait tous avoir un AMI à qui se confier
Une épaule rassurante sur laquelle se reposer
Parfois on croise un AMI qui nous veut du bien...
Puis il s'éloigne et il s'égare un peu plus loin
On voue souvent sa confiance à un conseil d'AMI
Jusqu'à ce qu'on s'aperçoive qu'il s'est aussi enfui
Les AMIS se brouillent se disputent et se fâchent
C'est d'autant plus difficile que souvent on s'y attache
Parait-il qu'on a toujours les AMIS qu'on mérite
Moi je dis que l'amitié n'a pas encore de limites
Les bons comptes font toujours les bons AMIS
Mais quand on aime on ne compte hélas plus ainsi
Certains soirs on aimerait bien appeler un AMI
On parlerait alors de tout de rien ou juste de lui
Ce serait un AMI sur lequel on pourrait compter
Quoiqu'il arrive il serait présent pour nous sauver
Parait-il qu'on pourrait se quitter en bons AMIS
Mais on le sait se séparer ronge le cœur petit à petit
L'AMI fidèle ne s'invente pas il est inséparable
Il nous offre des sentiments purs et inaltérables
Quand on est perdu il nous prête une chambre d'AMI
Le soir venu on peut alors lui raconter toute sa vie

A toi qui te reconnaîtras, mon AMI intime
Je te dédie ces quelques phrases qui riment
Je t'imagine sourire tendrement en les lisant
Tu es mon AMI le plus cher le plus apaisant
Je t'aime hier demain et aussi maintenant

Quand tu as mal en toi mon cœur aussi a mal
Quand tu pleures mes yeux se brouillent
Quand tu es triste j'ai du mal à respirer
Quand tu ris mon âme légère s'envole
Quand tu te moques de moi je suis perdue
Et tant pis si ça ne rime plus

L'amitié ne peut pas s'écrire en rimes
Car elle est libre et vole tout là-haut
Toi et Moi on y va parfois
On en revient on y repart
C'est pour la vie
C'est pour toujours
Car tu es mon autre, mon âme -I .

Délire d'un soir – 06 avril 2014

dimanche 6 avril 2014

PEINDRE UN CIEL

Peindre un ciel ©
 
Peindre un ciel, comme ça, au pinceau

ça a l'air tout simple et si évident

quelques envolées de pinceaux dans le bleu

des petites touches de sombres pour faire tomber la nuit

et puis des éclats de blancs pour allumer les étoiles

à première vue on se dit même que peindre la voûte céleste sera un enchantement

il nous tarde même de toucher aux gouaches pour y donner vie

vite vite on est pressé de faire tomber la nuit de sa palette

on mélange les bleus mais on ne sait plus trop lesquels choisir

on hésite on tergiverse on pallie on mélange et puis on se lance

le moment est extasiant, la nuit va naître de notre inspiration

mais la grâce du moment est éphémère

le ciel a tout à coup du mal à prendre forme

il manque peut-être des nuages, des nuages de nuit

alors on rend visite au blanc, peut-être qu'il va pouvoir nous aider

le blanc n'est pas d'accord, la nuit il dort et ne veut pas valser sur la palette

on se sent seul face à cette nuit si difficile à faire naître

on va alors demander l'aide du noir sachant qu'il ne faut pas en abuser

et dans sa monotonie morbide il rend notre nuit si terne et si triste

en dernier recours face à tant de difficulté on trace la silhouette de la lune

le jaune ayant pitié de nous nous aura un peu aidé dans cette difficile tâche

on le remercie d'un sourire fugace, il a fait renaître l'espoir dans notre cœur

tant pis alors on essaie de piquer les étoiles dans ce ciel raté

peut-être après-tout est-ce ce détail futile qui va le sauver

la main légère court alors entre nuages obscurité et bleu ciel

les étoiles s'allument dans toute la galaxie

mais la main retombe lourde et désabusée

le ciel est raté c'est une évidence

demain est un autre jour

un cœur d'artiste viendra peut-être le réparer

et ressuscitera l'espoir on le sait
Prose artistique 03 avril 2014





BOHEME INSOUCIANCE


Bohème Insouciance© Poéme inspiré 02 Avril 2014
(en lecture sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=a3CD1_FyUb8 )

Elle était belle mais certains disaient qu'elle était un peu différente

Elle se promenait sur des chemins bohème sans nulle autre attente

Que d'y retrouver gaiement sa meilleure amie prénommée Liberté

Elle s'appelait Insouciance et ne savait pas pourquoi elle était née

Peut-être par hasard ou juste pour mettre fin à une guerre sans trêve

Elle avait aussi dans son univers secret un amant surnommé Rêve



L'Insouciance marchait le long des chemins tortueux et sinueux

Il y a bien longtemps qu'elle avait abandonné les axes rigoureux

Le Rêve l'avait un jour saisi par la main pour la mener très loin

Au pays où la Liberté dansait dans ses belles robes cousues de rien

Beaucoup en avait peur sans toutefois expliquer cette méfiance

Nombreux sont ceux aussi qui lui proposaient toutefois une danse



Mais ça ne se faisait pas de rester dans le sillage de l'Insouciance

Une gueuse recluse de la société ne méritait pas noble confiance

Tout le monde en abusait et puis l'abandonnait seule et sans arme

La Liberté et le Rêve essayaient le soir de lui sécher ses larmes

Elle riait alors à nouveaux et courait jusqu'aux embruns de la mer

Là elle se sentait chez elle c'était sa patrie le vrai pays de sa mère



L'insouciance rêvait de Liberté en regardant voler les goélands

Le Rêve devenait alors presque réel brillant au soleil du fil des ans

Ils retrouvaient alors la Liberté pieds nus dans le sable du rivage

Et parlaient ainsi des nuits et des jours entiers couchés sur la plage

On entend encore parfois leurs murmures et leurs chuchotements

Quand on se promène là-bas la fleur aux dents et les idées aux vents

mercredi 2 avril 2014

LA LIGNE VERTE DE L'ESPOIR

Short Stories Etc. Numéro # 13 vient de sortir à l'instant.

Vous pouvez y retrouver ma nouvelle LA LIGNE VERTE DE L'ESPOIR

aux côtés de Gilles Piazzo "fausse route"
et JB Nortier "aux jardins des plantes...

à télécharger en e-book ici:
http://www.short-stories-etc.com/numero-13/