UNE VIE DE ROULOTTE
Une nuit ou peut-être un jour
trop court pour rêver
Ils avaient dessiné tous les
contours de leurs idées
Le bois avait craqué et les
pinceaux avaient valsé
Les coussins s'étaient tissés de
couleurs chamarrées
Là au fond de la forêt une
roulotte venait de naître
Elle avait doucement tiré les
rideaux aux fenêtres
Toutes les bougies égarées
éclairaient leurs êtres
Une vie de bohème parée ils
allaient se permettre
Chaque soir le feu de bois
éclairait chaque étoile
Elle dansait à la joie reine des
jupons et des voiles
Il jouait tout à la fois cet air
de guitare ancestral
Et lui chantait son émoi en
douceurs sentimentales
Parfois ils invitaient les gitans
d'à côté à les suivre
Les soirées s'étiraient en
rythmes et gaieté de vivre
Les rires improvisés résonnaient
à en devenir ivre
Ils aimaient s'offrir ces belles
pensées qui délivrent
A la nuit tombée il rejoignaient
la roulotte tant aimée
C'est dans les bras l'un de
l'autre qu'ils s'endormaient
Et voyageaient de rêves d'astres
en mirages espérés
Ecoutant leurs cœurs battre
doucement à la liberté
Le jour levé ils inventaient des
histoires de magie
Cette vie de roulotte comblait
leur bonheur conquis
Derrière tous les horizons
d'éternité et d'interdits
On les entend encore rire dans le
silence de la nuit
21 décembre 2017
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