Sénèque,
du fin fond des siècles, tu me demandes
A
quoi sert de voyager si je m'emmène avec moi
C'est
d'âme que je dois changer et non de climat
Aujourd'hui
cette question est pour moi une offrande
Après
avoir traversé et sillonné toutes les allées
Des
plats pays et des contrées les plus éloignées
J'ai
changé de trajet pour aller encore plus loin
Avide
d'aventures à la recherche du plus que bien
Après
avoir étiré de longues boucles de circuits
Emmêlé
et entrelacé mille itinéraires au but fortuit
J'ai
entamé la longue traversée des plus grandes mers
Espérant
le bien-être de pouvoir enfin changer d'air
D'excursions
en explorations j'ai longtemps payé l'addition
Je
crois bien avoir laissé mon cœur dans ces expéditions
Ce
n'était plus des périples mais du simple acharnement
L'espoir
fugace de trouver du bonheur dans un déplacement
A
vrai dire toutes ces mers ne m'ont laissé qu'un goût amer
Je
ne sais plus à qui rendre visite ce soir pour y voir plus clair
Sénèque
tu sais je me sens si solitaire sur la terre à réfléchir ainsi
Mais
de tes précieux conseils venus d'un autre âge je te remercie
Je
vais abandonner ma course folle vers le bout du monde
Il
n'existe pas et ce n'est qu'une histoire de mappemonde
Le
bonheur habite sur une autre planète secrète et discrète
Ce
n'est pas si loin le séjour y est offert c'est juste en moi
Alors
je m'emmène avec moi et je vais voir tout là-bas
Et
surtout je n'oublie pas que mon âme doit y faire la fête
Pensées vagabondes et inspirées – 05
janvier 2014
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