"
Mais aurions-nous pu nous séparer ainsi ? Ne l'avons-nous pas
tenté en vain plusieurs fois, nos coeurs enflammés d'orgueil
et de ressentiment ne se brisaient-ils pas de douleur et de
regret chaque fois que nous nous trouvions seuls ? Non, cela ne
pouvait pas être. Nous devions en renonçant à des relations
devenues impossibles, rester liés pour l'éternité."
( George Sand à Alfred de Musset - Venise -15 avril 1834 -)
( George Sand à Alfred de Musset - Venise -15 avril 1834 -)
« Ce que j'aime, je
l'aime éternellement, dans le passé, dans le présent, dans
l'avenir."
( George Sand - "Mauprat" -)
( George Sand - "Mauprat" -)
"... Je sais que je t'aime et c'est tout. Mais pas avec cette
soif de t'embrasser à toute seconde que je pourrais satisfaire sans
te donner la mort. Mais avec une force toute virile et aussi avec
toutes les tendresses de l'amour féminin. Veiller sur toi, te
préserver de tout mal, de toute contrariété, t'entourer de
distractions et de plaisirs, voilà le besoin et le regret que je
sens depuis que j...e t'ai perdu..."
( George Sand à Alfred de Musset - Venise - 15 avril 1834 -)
( George Sand à Alfred de Musset - Venise - 15 avril 1834 -)
" Ne regardons pas en arrière, ne nous arrêtons pas où nous
sommes. Si nous ne pouvons marcher, traînons-nous. Tant qu'il y
aura de l'espace devant nous, il y aura aussi de l'espérance."
( George Sand - " Lettres à Marcie" -)
- Face à la mer à Palma de Majorque -
( George Sand - " Lettres à Marcie" -)
- Face à la mer à Palma de Majorque -
«Je n'ai appris qu'une chose chez vous, c'est à aimer de tout mon
cœur.»
(George Sand, "Histoire du véritable Gribouille")
(George Sand, "Histoire du véritable Gribouille")
«M'aimes-tu? Quand tu sens le fardeau de la vie, songes-tu qu'il te
serait doux de te reposer sur mon sein? Désires-tu que ta destinée,
sans se briser, puisse du moins un jour se rapprocher de la mienne?
Sais-tu bien qu'à toute heure, dans vingt ans comme aujourd'hui, tu
me retrouveras aussi fidèle, aussi attachée, si tu ne cesses pas
de m'aimer !»
(George Sand à Michel de Bourges, 18 avril 1837)
(George Sand à Michel de Bourges, 18 avril 1837)
" Le paradis, c'est la fusion de deux âmes dans
un baiser d'amour." George Sand
«Qu'importe qu'on ait cent
mille ennemis si on est aimé de deux ou trois bons
êtres?»
(George Sand à Flaubert, 15 mars 1873)
(George Sand à Flaubert, 15 mars 1873)
« Répète-moi que
ton affection m'a suivi partout, et qu'aux heures de
découragement, où je me croyais seul dans l'univers, il
y avait un cœur qui priait pour moi et qui m'envoyait
son ange gardien pour me ranimer.»
(George Sand, "Lettres d'un voyageur", à Jules Néraud)
(George Sand, "Lettres d'un voyageur", à Jules Néraud)
" O vous qui lisez et
qui n'écrivez pas ! vous ne savez pas combien le livre
imprimé, et surtout réimprimé, parait insipide et
froid à celui qui l'a écrit avec quelque émotion sur
un papier encore vierge, au reflet de sa lampe
solitaire."
( George Sand - "Lettres à Marcie" - Préface -)
( George Sand - "Lettres à Marcie" - Préface -)
-
" N'étant pas une nature de diamant, je n'écris
pas pour les saints. Mais ceux qui, faibles comme moi,
et comme moi épris d'un doux idéal, veulent traverser
les ronces de la vie sans y laisser toute leur toison,
s'aideront de mon humble exp...érience et trouveront
quelque consolation à voir que leurs peines sont celles
de quelqu'un qui les sent, qui les résume, qui les
raconte et qui leur crie: "Aidons-nous les uns les
autres à ne pas désespérer."
( George Sand - "Histoire de ma vie - Vème partie - Chapitre XIII -)
" Elle (la troisième âme) sera le vrai lien,
la vraie âme, la lumière, l'unité.
Chacun de nous, à un degré quelconque, porte en lui cette troisième et suprême puissance, puisqu'il l'entrevoit, l'interroge, lui cherche un nom, et s'inquiète ...de son emploi; mais l'éclair a bien des nuages à traverser encore, et peut-être faudra-t-il ces crises sociales terribles où s'amasse la foudre, pour que l'homme, frappé de la vérité comme d'une flèche divine, découvre sa vraie force et remplisse enfin son vrai rôle sur la terre."
( George Sand - " Nouvelles lettres d'un voyageur - A propos de botanique " -)
Chacun de nous, à un degré quelconque, porte en lui cette troisième et suprême puissance, puisqu'il l'entrevoit, l'interroge, lui cherche un nom, et s'inquiète ...de son emploi; mais l'éclair a bien des nuages à traverser encore, et peut-être faudra-t-il ces crises sociales terribles où s'amasse la foudre, pour que l'homme, frappé de la vérité comme d'une flèche divine, découvre sa vraie force et remplisse enfin son vrai rôle sur la terre."
( George Sand - " Nouvelles lettres d'un voyageur - A propos de botanique " -)
" L'amour d'une femme
est comme la rivière, qui casse tout quand elle veut
passer, et qui se moque des barrages et des
empellements."
( George Sand - " Le meunier d'Angibault" -)
( George Sand - " Le meunier d'Angibault" -)
-
" Elle avait surpris le secret de l'harmonie
universelle. Ce monde inanimé qu'autrefois elle
regardait sans le voir, elle le comprenait désormais;
elle le peuplait d'esprits invisibles et son âme s'y
élançait pour y embrasser sans cesse l'amour infini qui
plane sur la création."
( George Sand - " André" -)
" Oui, allons, la vie
ne se perd pas, elle se déplace. Elle s'élance et se
transporte au-delà de cet horizon que nous croyons être
le cercle de notre existence. Nous avons les cercles de
l'infini devant nous."
( George Sand - "Les chansons des bois et des rues - Nouvelles lettres d'un voyageur" -)
( George Sand - "Les chansons des bois et des rues - Nouvelles lettres d'un voyageur" -)
«Mais que nous importent
les hommes et les lois, si je t’aime encore aux bras
d’un autre, si tu peux encore m’aimer, maudit et
malheureux comme je suis de t’avoir perdue ! Vois-tu,
Indiana, tu m’appartiens, tu es la moitié de mon âme,
qui cherchait depuis longtemps à rejoindre
l’autre.»
(George Sand, "Indiana")
(George Sand, "Indiana")
-
" Je voudrais bien que l'on trouvât à l'âme
de l'univers un autre nom que celui de Dieu, si mal
porté depuis le temps des Kabires jusqu'à nos jours...
"
«Quand deux créatures identiques se rencontrent face à face,
quand, après un jour de tête-à-tête, elles s'aperçoivent avec
surprise et enchantement qu'elles peuvent passer ainsi tous les
jours de leur vie sans jamais se voiler ni se contraindre, et sans
jamais se faire souffrir, quelles actions de grâces ne
doivent-elles pas rendre à Dieu! car il leur a accordé une faveur
d'exception; il leur a fait, dans la personne de l'ami, un don
inappréciable, que la plupart des hommes cherchent en
vain.»
(George Sand à François Rollinat, 20 septembre 1834)
(George Sand à François Rollinat, 20 septembre 1834)
«Le véritable artiste est celui qui a le sentiment de la vie, qui
jouit de toutes choses, qui obéit à l'inspiration sans la
raisonner, et qui aime tout ce qui est beau sans faire de
catégories.»
(George Sand, "Teverino")
(George Sand, "Teverino")
« Quelle chose faible et lâche que notre coeur quand nous en avons
ouvert l'accès ! »
(George Sand, "Lettres à Marcie")
(George Sand, "Lettres à Marcie")
« Je pensai à notre amitié, j'eus des remords d'avoir laissé
tant d'amertume entrer dans ce pauvre cœur. Je me rappelai les
joies et les souffrances que nous avons partagées. Les unes et les
autres me sont si chères, qu'en y pensant je me mis à pleurer
comme une femme.»
(George Sand, "Lettres d'un voyageur", I)
(George Sand, "Lettres d'un voyageur", I)
« Moi, je m'imagine qu'une belle fleur ne végète pas
stupidement, sans éprouver des sensations délicieuses... Elles se
demandent peut-être s'il y a des fleurs dans la lune, comme nous
autres nous nous demandons s'il s'y trouve des êtres humains.
Allons, Joseph, tu te moques de moi, et pourtant le bien-être que
j'éprouve en regardant ces étoiles blanches n'est point une
illusion. Il y a dans l'air épuré et rafraîchi par elles quelque
chose de souverain, et je sens une espèce de rapport entre ma vie
et celle de tout ce qui vit autour de moi."
(George Sand - "Consuelo" -)
(George Sand - "Consuelo" -)
« — Nous sommes de vieux amis, et nous le serons toujours, si
nous avons la sagesse de persister à nous aimer modérément comme
vous me l'avez promis.
— Oui, le vieux proverbe: s'aimer peu à la fois, afin de s'aimer longtemps. »
(George Sand, "Teverino")
— Oui, le vieux proverbe: s'aimer peu à la fois, afin de s'aimer longtemps. »
(George Sand, "Teverino")
« Je ne t'aime plus, mais je t'adore toujours. Je ne veux plus
de toi, mais je ne peux m'en passer.»
(George Sand à Alfred de Musset, janvier 1835)
(George Sand à Alfred de Musset, janvier 1835)
" Je crois moi, depuis longtemps, que nous avons 3 âmes: une
pour diriger l'emploi de nos organes, une autre pour régler nos
rapports avec notre espèce, une troisième pour communier avec
l'esprit divin qui a nom l' Univers. Ste Beuve souriait quand je lui
disais cela.
" 3 âmes, répondait - il, si nous pouvions être sûrs d'en avoir une !"
Je n'osais pas lui répliquer que nous en avions peut-être davantage."
( George Sand - "Les 3 rêves de Tamaris" -)
" 3 âmes, répondait - il, si nous pouvions être sûrs d'en avoir une !"
Je n'osais pas lui répliquer que nous en avions peut-être davantage."
( George Sand - "Les 3 rêves de Tamaris" -)
« Quelle que soit ta haine ou ton indifférence pour moi, j'ai
senti que j'avais mérité de te perdre et que rien n'est trop dur
pour moi... Rien d'impur ne restera dans le sillon de ma vie où tu
as passé, et celui qui n'a pu t'honorer quand il te possédait peut
encore y voir clair à travers ses larmes et t'honorer dans son
coeur où ton image ne mourra jamais."
( Alfred de Musset à George Sand - 1834)
( Alfred de Musset à George Sand - 1834)
"Jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu,
vois-tu; je suis noyé, inondé d'amour; je ne sais plus si je vis,
si je mange, si je marche, si je respire, si je parle; je sais que
j'aime."
(Lettre d'Alfred de Musset à George Sand)
(Lettre d'Alfred de Musset à George Sand)
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