mardi 29 janvier 2013
LE REBORD DU MONDE
LE REBORD DU MONDE
C'est inévitable, on avance, on avance
On le sait, le rebord du monde est là
Depuis longtemps secrètement on y pense
Et puis un jour on fait timidement le premier pas
On frôle le vide puis on côtoie le magma
Le rebord du monde étrangement nous attire
Mais vous allez certainement me le dire
Que voit-on quand enfin on en est arrivé là ?
Le rebord du monde est tellement riche
Les gens y vivent sous leurs vrais jours
Ils n'ont plus besoin d'être en haut de l'affiche
Là on peut dévisager leur cœur sans détour
Tout le monde y parle le même langage
Le mensonge et la duperie y sont vils
Quand on est parvenu là sans bagage
Nous le savons, c'est le but sacré de notre exil
Et puis on s'attarde sur le rebord du monde
La vie nous apparaît alors des plus sereines
Ce vide qui nous attire quelques secondes
Apaise secrètement nos rancœurs et haines
Il faut faire attention de ne pas y tomber
Nous connaissons les risques encourus
Pourtant on aime à rester là pour rêver
Rêver que tous nos repères ont disparu
Le rebord du monde est alors à nos pieds
On l'observe, on le respire, on le vit
Les fumeroles de l'amour et celles de l'amitié
Y entament une farandole, on observe et on rit
On rit d'être parvenu enfin jusqu'ici
Sans encombre, sans efforts et sans soucis
On se sent tellement bien sur le rebord du monde
Notre âme retrouvée y règne en princesse vagabonde
Parce que vous avez su cueillir cette magie
En effeuillant ces quelques mots de ma poésie
Je vais vous révéler l'ultime secret :
Le rebord du monde, vous pourrez le trouver
Là-bas, tout au bout de votre âme, bien caché.
Pensées vespérales - 29 janvier 2013
vendredi 25 janvier 2013
"Les Abysses d'un Songe" sera publié aux éditions Terriciaë
Je peux désormais l'annoncer officiellement :
mon prochain roman "les abysses d'un songe"
sera publié aux éditions Terriciae.
Une nouvelle aventure commence pour moi...
Avec vous tous, mes lecteurs que je tiens à remercier ce soir, vous qui m'avez fait confiance et permis d'exister, je la partagerai
☆•°*”˜˜”*°•☆ ☆¸.•°*”˜˜”*°•☆☆•°*”˜˜”*°•☆ ☆¸.•°*”˜˜”*°•☆
mon prochain roman "les abysses d'un songe"
sera publié aux éditions Terriciae.
Une nouvelle aventure commence pour moi...
Avec vous tous, mes lecteurs que je tiens à remercier ce soir, vous qui m'avez fait confiance et permis d'exister, je la partagerai
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samedi 19 janvier 2013
MALÊTRE NEIGEUX
MALÊTRE NEIGEUX
La neige a déployé son grand manteau blanc
Ses menus flocons s'éparpillent dans le vent
Je reste là, mon âme meurtrie par l'émoi
Je regarde mais ne comprends plus pourquoi
*
La neige a décidé de glacer le paysage frissonnant
Elle est puissante, c'est presque angoissant
Je rembobine le fil fragile de ma vie
Tout refait surface, rien n'est vraiment fini
*
A perte de vue l'azur et le ciel sont blancs
Symbiose splendide du spectre des couleurs
Un flocon fond sur ma joue, je le sens
On dirait une larme, une larme de rancœur
*
Les alentours sont devenus étrangement silencieux
Les odeurs ont fondu dans ce paysage artificieux
Cet horizon blafard et lumineux me fait mal
Je sens que je me perds dans la désharmonie fatale
*
Les oiseaux ont choisi aujourd'hui de se cacher
Le vie semble avoir décidé de s'absenter
Je me raccroche aux souvenirs qui s'étirent
Je lutte, je suis perdue, je ne pense qu'à fuir
*
*
*
*
*
*
Ce matin la neige a fondu
Les oiseaux sont revenus
J'ai écrit le mot bonheur
Sur le bout de mon cœur
Pensées neigeuses - Christel Lacroix auteur - 19 janvier 2013
vendredi 11 janvier 2013
Solitaire de la Mer
Toi homme solitaire de la mer
Un jour tu es parti à la dérive
Peut-être poussé par des souvenirs
amers
Ou juste comme ça, pour changer de
rive.
La mer est devenue ta plus chère
maitresse
Avec elle tu pouvais vivre serein et
libre
Tu as cru ainsi oublier ta tristesse
Mais elle t'a rattrapé et tu as perdu
l'équilibre.
En regardant son infinité et son
horizon
Tu pouvais creuser le fond de ton âme
vivre de solitude et de passion
Et puis tu as été emporté par sa
lame.
De port en port, tu as longtemps
cherché
De ville en ville, tu as âprement erré
De continents en continents, tu as même
pleuré,
Pleuré de ne rien avoir trouvé.
Chaque fois tu rejoignais le ventre de
la mer
L'antre qui t'était devenue la plus
chère
Tu t'y sentais en sécurité mais si
seul
La solitude t'y avait recouvert de son
linceul.
Comme la mer tu es resté un secret
acteur
Nul ne connait les abysses sous-marines
Nul ne connait les profondeurs de ton
cœur
Là où les sentiments prennent racine.
Chaque jour tu embrassais la mer de ton
regard
Chaque matin tu lui dédiais ta
première pensée
Tu regardais ton image dans son reflet
Et puis un soir, tu t'es perdu fol' et
hagard
Toi homme solitaire de la mer
Tu l'as quittée et tu es revenu sur
terre
Oh oui ce fût terriblement cruel,
Pour toi, mais pas pour elle.
L'aiguille était peut-être sur
l'heure des bilans
Et tu as tellement eu envie d'exister
De jeter l'ancre pour enfin prendre le
temps
Juste le temps de t'arrêter et de
penser.
Toi homme solitaire de la mer
Tu as même jeté l'encre de tes états
d'âme
Sur du papier froissé tu as vidé ta
colère
Tout doucement tu as éteint ta flamme.
La mer là-bas, tu n'y penses plus
vraiment.
Ah si parfois, mais tu souris
maintenant.
Tu seras toujours un homme solitaire
mais heureux au gré de tous les vents
…....
Christel Lacroix Auteur -
Pensées vagabondes - 10 janvier 2013
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